Prolongations -
Info Théâtre: monologue ''Confessions d'un Vampire
Sud-Africain'', Paris 8 et 9 janvier 2014
THEATRE/MONOLOGUE
CONFESSIONS D'UN VAMPIRE SUD-AFRICAIN
Il
ressemble à un homme, il parle comme un homme, il chante comme un
homme
Il
est sensuel comme un homme, il rit comme un homme, ce n´est pas un
homme
C'est
un Vampire. Il s´appelle PRETORIUS MALAN. Et il a des choses à
dire...
2014.
Pretorius Malan, 106 ans, vampire sud-africain, métis et bisexuel
raconte sa vie à un groupe d’étudiants français. Solitaire,
aigri, obsédé, dur, il parle de sa vie, de sa liaison passionnelle
avec Dracula, de ses victimes et de la société sud-africaine de
1908 à 2014…
Confessions d'un Vampire Sud-Africain est un monologue écrit par le chanteur pianiste et réalisateur Jann Halexander (A Table, Il est minuit Docteur Schweitzer) qui interprète la vampire Pretorius Malan. Il a incarné avant Antoine Blanchard dans le film J'Aimerais J'Aimerais. La pièce a été présentée une cinquantaine de fois au Musée des Vampires, en région parisienne, à Paris, à Angers, à Bruxelles, à Cologne depuis 2008. Après avoir présenté la pièce le 31 octobre 2013, au Magique, à Paris, pour les fêtes d'Halloween, Jann Halexander joue les prolongations le mercredi 8 et jeudi 9 janvier, 2014 toujours au cabaret Au Magique.
Pièce interdite aux moins de 18 ans...
Mercredi
8 et Jeudi 9 janvier 2014
AU
MAGIQUE
21H00
42
rue de Gergovie – 75014 Paris – Métro Pernety ligne 13
Réservation
au Magique :
01.45.42.26.10
Tarif
plein : 12 euros - Tarif Billetreduc.com : 10 euros
Tarif
sur réservation : 10 euros – Tarif RSA : 5 euros
(possibilité
de dîner sur place sur réservation)
Contact
médias / Jeff Bonnenfant : 06.80.15.05.24 –
jann.halexander@yahoo.fr
Production
© Label Trilogie Halexander / Lalouline Editions
Extrait
:
"Chaque jour, j'attendais 17 heures avec impatience, mon coeur battait pour lui, j'en rêvais chaque nuit. Nous deux discutions des vins du Cap, de ma famille, des neiges sur nos montagnes, de la cueillette des mûres, des jus de fruits de Ceres, du soleil parfois traître et des kaffirs, des orientaux, des bonnes familles afrikaners, il me parlait de l'Europe, de la France, de la Roumanie. Peu à peu, Dracula m'apprenait des mots français, roumains, surtout français, il me disait que c'était la plus belle langue du monde. Je n'en doutais pas. Une fois, après avoir fini de manger, il me demanda de m'asseoir face à lui, j'étais intimidé...et amoureux. Il m'a dit : Pretorius...c'est un beau prénom. Pour un beau visage. Il m'a dit donnez moi votre main droite. Je la lui tendis, il la serra fort, avec chaleur, non ce n'était pas de l'amitié, il la porta à ses lèvres et y posa un baiser. Moi je tremblais, je tremblais de tout mon être. Je n'avais jamais connu ça. Il a vu que j'étais mal à l'aise, peut-être même que je suais. Il a souri. Avez-vous vu l'amour sourire ? D'ailleurs c'était plus que de l'amour...l'amour est raison...au moins. Mais là..."
"Chaque jour, j'attendais 17 heures avec impatience, mon coeur battait pour lui, j'en rêvais chaque nuit. Nous deux discutions des vins du Cap, de ma famille, des neiges sur nos montagnes, de la cueillette des mûres, des jus de fruits de Ceres, du soleil parfois traître et des kaffirs, des orientaux, des bonnes familles afrikaners, il me parlait de l'Europe, de la France, de la Roumanie. Peu à peu, Dracula m'apprenait des mots français, roumains, surtout français, il me disait que c'était la plus belle langue du monde. Je n'en doutais pas. Une fois, après avoir fini de manger, il me demanda de m'asseoir face à lui, j'étais intimidé...et amoureux. Il m'a dit : Pretorius...c'est un beau prénom. Pour un beau visage. Il m'a dit donnez moi votre main droite. Je la lui tendis, il la serra fort, avec chaleur, non ce n'était pas de l'amitié, il la porta à ses lèvres et y posa un baiser. Moi je tremblais, je tremblais de tout mon être. Je n'avais jamais connu ça. Il a vu que j'étais mal à l'aise, peut-être même que je suais. Il a souri. Avez-vous vu l'amour sourire ? D'ailleurs c'était plus que de l'amour...l'amour est raison...au moins. Mais là..."
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